Vendredi... ça passe vite.

...

Soirée intense. Dur réveil. Cette impression me rappelle les matins parisiens du mois de mai, où, fatiguées et épuisées, nous rentrions chez nous après une nuit agitée. La bouche pateuse, l'air hagard, les cheveux en bataille et le teint blafard. Ces matins là sont si inconfortables... Pourtant ce sont les meilleurs, ceux où se réveille auprès d'amis que l'on aime, après une nuit à rêver de rien.

Je me souviens. "Machine qui pense, machine qui danse... Machine qui rêve ?"

Non, je l'ai déjà dit. Non. Je ne suis pas une machine, pourtant... Cette réserve qui s'est emparée de moi, cette prudence pudique et tranquille...

Trop peur d'avoir mal, trop peur d'être blessée.

Trop peur de pleurer. 

Ecrit par parasitemort, le Vendredi 7 Octobre 2005, 11:30 dans la rubrique "Pensées d'aujourd'hui".

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