Retour en arrière, on efface tout...

Je ne voulais pas faire demi tour, ce n'est pas mon genre, j'aime trop avancer et découvrir pour cela...

Alors pourquoi ai-je l'impression détestable de perdre mon temps, de recommencer quelque chose de déjà accompli.

Ces vacances-ci j'ai vieilli, enfin... A chaque seconde je veillis mais là, j'ai changé. Parler sans cesse avec des personnes ayant deux ou trois ans de plus voire parfois quatre... Cela oblige à murir un peu.

J'ai été étonnée qu'ils puissent nous considérer comme des égales, ils nous parlent comme si nous étions du même âge, alors que je ne suis qu'une gamine... je ne dis plus nous, car pour elle, je ne sais pas.

Le retour au lycée a été un choc, savoir que je vais encore perdre deux ans ici, alors que tous ont passé leur bac et que certains même sont à l'université...

Je pense à Z. qui est à polytechnique et qui nous avait invité à une des orgies de son école, proposition refusée bien sûr, pour cause de nuit blanche à deux jours de la rentrée.. Impossible, je connais mes limites.

En parlant de limites, j'ai pris la décision de ne plus alller au delà, pousser jusqu'à l'extrème, mais jamais au point de fissure. Je ne veux pas chuter, je ne veux pas tomber. Si je tombe, je me relèverai, mais je serai de nouveau au départ et tout ce temps perdu... Je ne le supporterai pas.

L. avait raison, ce samedi au club avait des allures d'adieu, une amère fin d'été.

Ecrit par parasitemort, le Samedi 3 Septembre 2005, 21:05 dans la rubrique "Pensées d'aujourd'hui".

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