- Où vas tu dans le froid, dans la nuit ? - Je cherche le loup.

Ce fut la croix et la bannière pour trouver cette image mais je l'aimais beaucoup alors j'ai utilisé ma bonne volonté. Comme quoi.

Comme quoi quand on a vraiment envie on y arrive, comme quoi si je le voulais tout pourrait toujours être parfait. Un peu comme aujourd'hui peut être. Enfin.

Aujourd'hui je suis crevée malgré mes presuqe 11 heures de sommeil, aujourd'hui le sapin a été décoré, ça sent vraiment noël. Aujourd'hui ça a hurlé ici, Ca faisait longtemps, si longtemps que j'ai été surprise.

Je ne crois en rien, je suis contre l'humanité, je méprise les hommes, trouve leur folie effrayante et leurs joies illusoires, je me sens vide, froide. Je hais les lendemains de ces nuits où je ne dors pas, j'ai si froid à cause du manque de sommeil, je grelotte toute la journée, les mains glacées, tremblant.Je déteste me sentir malade, ne rien pouvoir avaler alors que j'ai faim, avoir soif sans arrêt et boire sans que cela me soulage car l'eau fraîche me donne toujours plus froid. Mais une fois la nuit passée tout va mieux.

Où va le monde ? Je me demande, je me rappelle de vieilles chansons critiques de la société qui ne font rien changé, de groupes dont on trouve l'effigie en tee-shirts alors qu'ils dénoncent la société de consommation, ils mentent, se complaisent dans ce système qu'ils dénoncent, je les emmerdes ces cons, ces faux jetons.

TRISTE SIRE.

Moi, je reste fidèle, je n'aime pas cette société mais j'en profite, je me voile pas la face, je reste lucide, il faut savoir regarder la vérité en face, on est tous des pauvres crétins qui ne savons pas quoi faire, alors on fait rien, des trucs banals, inutiles, faciles.

Même dire ces trucs là, ça me soule car c'est du déjà dit, ça se veut neuf mais c'est du remaché, du recraché, du refroidi/réchauffé, du vent, des illusions, de la poudre aux yeux. Mais bon, tout ce que je fais c'est de la poudre aux yeux finalement, il n y a rien de vrai dans ce que je suis,dans mes actes, mes paroles, juste un semblant de palpable, de solide pour faire croire à une vérité réfléchie, mais non. Seulement des rêves, des évidences, de la folie, du faux, des conneries. Je suis conne, je me hais parfois, je ne comprend pas qu'on puisse m'aimer ou me désirer, qu'on puisse me supporter, qu'on puisse me dire qu'on aimerait bien avoir l'impression que je suis nue...

Ecrit par parasitemort, le Mercredi 21 Décembre 2005, 21:15 dans la rubrique "Pensées d'aujourd'hui".

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