Les temps d'antan.

Bon, puisque je suis inspirée, que ça fait longtemps que je traine sur mon ordi, qu'un vendredi matin il n'y a personne pour me parler.. Je me lance dans un article sérieux et poète qui n'a ni queue ni tête, je le commence mais je ne garantis pas sa fin, ce sera peut être même joli qui sait ?

L'absurdité de ce qui arrive en ce monde,

La folie, la traîtrise de ces hommes immondes,

Fera-t-elle oublier les charmes d'autrefois ?

Quand un enfant riait tout simplement de joie,

Quand la demoiselle de la rue de la Paix,

S'amusait à minuit de nos regards si niais.

Mais le moine prédicateur y mit son nez,

 Prédit jalousement la fin de ses beautés.

***

Un soir on a tué la femme qui chantait,

Plus jamais ce beau rossignol ne dansera,

 Ni ne nous endormira au creux de ses bras,

Son cadavre pourrit déjà sur le pavé,

On va, on passe, on détourne notre regard,

Comme si la mort pouvait être contagieuse,

Cette grande dame aujourd'hui si heureuse,

Envoyant ici, là, d'horribles faire-part.

***

Et le pauvre gamin a pris une volée,

Car il se tenait debout, tout seul à pleurer,

Un bouquet de jonquilles dans ses mains tremblantes,

Priant  doucement qu'elle se relève et chante,

Les corbeaux noirs se posent, volent et virevoltent

Ballet macabre aux couleurs de cette révolte

Sourde, muette, gisant mutilée à terre,

Qui avant son début avait perdu la guerre...

Ecrit par parasitemort, le Vendredi 2 Décembre 2005, 10:46 dans la rubrique "Pensées d'aujourd'hui".

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