Je veux qu'on s'associe et que tu meurs dans mon lit

--> Alice et June

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Après une demi heure de déboires, la voilà...

Je réfléchissais à mon passé hier en voiture, car cela m'arrive de regarder en arrière. Ce que j'y ai vu ne m'a pas plu... Une fille névrosée, jalouse, crispée, à crans, les nerfs à fleur de peau, un peu mal, un peu conne... Mais je me demande ce qui a changé;

Je crois que c'est le fait qu'il m'accorde de l'attention que pour lui je suis sûre à présent d'être la plus importante à un moment où Demoiselle va voir ailleurs. Me reposer sur lui me permet d'apprécier les moments sans elle à les voir autrement que comme un vide. Et je suis toujours aussi heureuse de la voir, si ce n'est plus car je n'ai pas cet affreux poids sur le coeur.

Pourtant si je suis objective, je sais que c'est un équilibre illusoire, tendu, prêt à s'effondrer, mais je fais comme si je ne voyais pas le vide sous mes pas, autour de moi, en bas les pics accérés attendant ma chute, transpercer ma chair, me réduire en miette. Il arrive parfois que je penche, heuresement vite je redresse la barre et sans qu'on s'en aperçoive je reviens au monde vivant sans blessure, hormis parfois une légère égratinure lorsque je frôle le sol. Je fuis la difficulté, reste auprès de ceux que j'apprécie pour oublier la précarité, le curieux danger qui me menace, celui de revenir en arrière, de replonger dans la psychose.

Mais, le remontée n'a pas eu lieu immédiatement avec lieu, il y a même eu un pic vers le bas une dernière marche dans les pieux de mon esprit brûlant, avant de trouver mon piedstal branlant, prêt à tomber avec moi, mais qui tient tant que je suis sage... Il doit avoir une drôle conception de la sagesse lui...

Enfin, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles.

Et...

Je veux qu'on s'associe et que tu meurs dans mon lit.

Ecrit par parasitemort, le Mercredi 4 Janvier 2006, 18:53 dans la rubrique "Pensées d'aujourd'hui".

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