Dimanche soir, journée tranquille après une nuit...
La fête de l'huma... inhumain...
Les batailles de boue, le bruit, les cris hystériques de la foule se mêlant aux chants des artistes, l'odeur de la drogue et de l'alcool qui s'accroche à mes vêtements, l'air frais du soir que j'arrive à inspirer si je lève la tête vers le ciel... Ce ciel, tour à tour empli de nuage, puis d'un bleu éclatant.
C'était merveilleux.
Suivie des joies du RER qui ne vient pas, tous assis au bord du quai à attendre, elle qui fait des bolaces, nous qui parlons en riant joyeusement, totalement crevés.
J'ai des bleus sur les bras et les hanches, les gens qui sautaient partout, moi avec eux, criant, chantant, hurlant, les slameurs qui s'écrase à terre, nous eclaboussant, de la boue partout, jusqu'aux oreilles, mais le sourire aux lèvres malgré tout.
Car c'est cela la force du concert, des miliers d'âmes, plus ou moins saines qui vibrent à l'unisson grâce à un groupe de quatre ou cinq personnes...
Pourtant ces personnes, toutes ensemble, sont si divisées... Elles fuient la normalité, le moule, elles veulent se singulariser, se faire remarquer... Mais en cela, ne sommes nous donc pas tous pareils ?
...
J'arrête de réfléchir, cela m'assombrit l'esprit.
Soirée géniale, je suis épuisée et mal en point, mais heureuse...
Ecrit par parasitemort, le Dimanche 11 Septembre 2005, 20:52 dans la rubrique "Pensées d'aujourd'hui".