une âme, un animal

Et trois nuits par semaine... lalalala...

Excusez-moi. I apologize. Com' d'hab. Même pas cap' d'assumer trois opinions facheuses pendant plus de 20 minutes. Pourquoi 20 ? Comme le journal je pense mes chers... En un week end, un enfant violé, une fille asphyxiée, un ou deux autres encore morts de façons pas naturelle. Gaie, joyeuse France. Ce doit être triste de perdre son enfant. De le savoir mort avant soi, de se dire que l'ordre des choses aurait été de mourir avant lui, de se dire que l'on aurait bien volu échanger sa cie pour la sienne.

Mais ça marche pas comme ça. La providence choisit ses âmes et les garde contre son coeur, elle le échange pas, c'est pas une collec' de cartes pokemon qu'elle fait.

"Je t'échange l'enfant de classe moyenne contre la mère embourgeoisée parisienne schizophrène..."

C'est marrant parisienne, schizophrène.

J'ai mal aux yeux c'est horrible, j'ai l'impression qu'ils vont sortir de leurs orbites.

Ne sodomisons pas les diptères voulez-vous. Ah si tout le monde était comme eux il n'y aurait plus de mouches.

Ils sont comment eux ? Mauais.

C'est l'histoire de l'homme naturel heureux. Quand il a été civilisé il est devenu schizophrène, donc malheureux, il lutte pour réunir simplicité et complexité, sourire épanoui et convenance, éclats et discrétion. Deux opposés stricts et rivaux. Il ne peut pas. l'homme est condamné. L'homme est un animal, il ne peut être ce que nous voulons être, nous sommes des animaux, pas des âmes.

Merci Diderot.

Ecrit par parasitemort, le Vendredi 12 Mai 2006, 21:21 dans la rubrique "Pensées d'aujourd'hui".

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