La folie, la chair.

La chair est ce que j'aime, la chair est ce que je suis, il n'y a pas de place pour un autre sentiment pour une autre substance. Rien de spirituel juste du consistant.

Il pleut sur la ville. Le soleil est tombé. Je m'inquiète de son retour. Dame lune n'est pas là pour nous rassurer en son absence. Cachée par les nuages, retenue en otage. Mes larmes aimeraient se mêler à la pluie. Mais elles ne coulent pas. Elles ne coulent plus. Il faut un coeur pour pleurer, je n'ai que chair. Je n'ai que faire.

I'm like a real bird. I can sing, I can move my body, my tail.... But I can't fly.

Où vais-je ? Rampant sur mes deux jambes. Je n'ai pas d'ailes. J'aimerai fuir, juste un peu plus loin, ou bien pouvoir tout dire, hurler crier, ne pas me borner à gazouiller.

Je ne t'aime pas, mais je t'aime bien. Quand tu m'as fait mal, tu ne m'a pas blessée, tu m'as achevée. Quelqu'un avait déjà commencé, tu as fini. C'est ça que tu ne peux pas comprendre, ce n'est pas racontable sans te tuer. Mais... n'essaye rien, ne tente pas. Fais comme si, reste près de moi. Mais ne me comprend pas. Je ne te le demande pas, je ne veux pas, c'est trop bête et trop méchant.

Bises.  

Ecrit par parasitemort, le Dimanche 19 Février 2006, 20:01 dans la rubrique "Pensées d'aujourd'hui".

Repondre a cet article