Little bird
Battery operated
Singing bird
Move its head
Body and tail
Like a real bird.
C'est moi. Ce poème c'est moi. Un oiseau mécanique, qui bouge sa tête, son corps et sa queue, comme un vrai.
Et c'est un cadeau de lui. Un cadeau qui n'est pas moi, cette bougie. Ce cadeau qui est le contraire de ce que je suis. Plus que le contraire. Plus qu'un opposé. Ce poème c'est moi, cette bougie non.
Du sang, du sang partout.
J'ai les cheveux longs maintenant. J'attend l'été pour les couper. Qu'ils soient courts comme l'été dernier. En souvenir et hommage de cette lointaine époque, de ce trio. Et la fin du trio qui fut un duo et la fin du duo qui engendra trois solos. Et nous revoilà aujourd'hui. Presqu'un an de plus, mais pas plus sages. Ni plus gais. Ni amoureux et toujours pas fous.
Dans le rer j'ai vu Paris. Le Paris moribond que j'aime. Un ciel noir, des nuages gris. Derrières ces nuges une lueur claire avec une brume de lumière. La fumée des usines qui bordent la ville, un avion qui passe au dessus des nuages tel une comète. J'ai souri seule devant cette vision comme une enfant qui se plaît à admirer la fin des temps.
Ecrit par parasitemort, le Vendredi 17 Février 2006, 21:38 dans la rubrique "Pensées d'aujourd'hui".
Commentaires
LENARRATEUR
17-02-06 à 22:32
C'est beau...et puis j'aime tant les choses qui sont tristes...mais tout se maitrise n'oublie pas....ne laisse pas ta tristesse te bouffer mais maitrise la et que dans ton malheur ou ta tristesse elle puisse te rendre heureuse...si si si c possible...
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Re:
parasitemort
19-02-06 à 19:50
^^ j'essayerai, mais je ne suis point triste, je vais très bien, seulement il m'arrive de vouloir réfléchir alors je plonge et je divague...
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