You must go home - Il était une fois.

Il était une fois.

Je suis fatiguée, je suis épuisée.

J'ai vaguement l'impression de foutre mon avenir en l'air. Avec moi même. Mon esprit, mon corps. Mes sens ne savent plus trop où je vais.

La femme en haut à gauche. Elle est de Klimt. Elle est belle. Mais elle est fictive, peut être a-t-elle été un modèle. Mais elle n'est pas la même. Cette femme est une peinture, pourtant, elle a un esprit bien à elle, un caractère unique.

J'étais prédestinée à être étrange, originale, légèrement exentrique. C'est ce qu'on m'a dit il y a peu. Ca m'a fait rire. Il n'y avait pas plus effacée que moi avant. Et aujourd'hui aussi. C'est le règne des apparences, de l'illusion dérisoire. Une illusoire dérision.

L'autodérision, je prône ce système. Car quand on est méchant critique avec soi même, les autres ne disent rien. Ils n'essaient pas d'enfoncer. et savoir répliquer aussi. Les gens ont eur d'attaquer.

Et alors ? Alors rien.

Comme l'impression d'être perdue. Astralasia me trouble, je ne comprend pas. Ca me dépasse. Indochine me lasse. Tout me lasse plus ou moions, je suis comme impuissante. Ca m'énerve tout ça. Allez ! Ressaisis toi. Ce n'est pas de saison une telle morosité.

Morosité : un joli mot, que l'on devrait employer plus souvent.

Ecrit par parasitemort, le Mercredi 1 Février 2006, 20:50 dans la rubrique "Pensées d'aujourd'hui".

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Commentaires

alberto

01-02-06 à 23:25

Qui veut aller loin ménage sa monture. Mais les ânes maintenant sont libres. Les chevaux n'ont plus de mors. Et toi. tu es morose... je n'ose pas dire comme un chien (ou une chienne) qui n'a pas de maître. Et pourtant...

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Re:

parasitemort

02-02-06 à 09:30

et pourtant ? je n'ai effectivement pas de maître.

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Re: Re:

alberto

02-02-06 à 10:07

Voilà. C’est le hic de la vie.
Tu as une minute ? Alors visione une image dans ta tête : tu es debout (tu vis), tu marches (tu es vivante), un pas, un autre pas... un pas, un autre pas... tu marches, tu avances... Mais tu marches où ? Tu marches sur un chemin, sur un sentier, une route...
“Le maître”, Parasitemort, c’est ce sentier sur lequel tu marches. Ne pas avoir de “maître”, c’est ne pas avoir ce sentier sous ses pas.
C’est le hic de la vie : parce qu’au départ, personne ne veut marcher sur un chemin. Tous, nous le quittons pour courir à notre guise ailleurs, à travers champs, bois, jungle, villes, pays, etc.
C’est normal.
Il faut réfléchir, c’est tout. Si tu as un fort caractère, c’est bien, tu dois réfléchir plus intensément que les autres, c’est tout.

(Marche pas avec MAC. Demande de l’aide à Gamin)

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Re: Re: Re:

parasitemort

02-02-06 à 10:14

je demanderai de l'aide à Gamin.

Oui, mais bon les chemins sont faits pour être quittés je crois. Quand je serai devenue sage, je le rejoindrai...

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Re: Re: Re: Re:

alberto

02-02-06 à 10:41

Non !!!
Enfin ne tarde pas trop !
Les chemins sont fait pour aller quelque part, vers une destination précise !
Quant il s’agit de la vie, le chemin est d’autant plus important : il ne faut pas se tromper au risque de ne pas arriver à la bonne destination.
On peut se tromper de bus, on peut se tromper de route. On peut se tromper de train... Mais, quand il s’agit de la vie, si on s’est trompé, on peut pas recommencer, on ne peut pas prendre un autre train le lendemain, etc.
“Le maître”, "Le chemin", c’est à chacun de nous de choisir. Il faut bien sûr en avoir senti, ressenti et vu la nécessité.
Ce n’est pas si facile que cela. Mais ces lignes (pas facile sur Mac, faut des heures !) sont là pour t’encourager, toi qui ne veux pas aller du côté de Panurge !

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