Le nouveau fond, c'est tokyo...

Tokyo de nuit, tokyo grise, tokyo radieuse.

Pour moi Tokyo est une femme, mais je ne sais pas, c'est la ville de Tokyo tout simplement. Les savants me corrigeront ou abonderont dans mon sens, cela ne changera rien.

J'ai comme l'impression de ne pas avoir d'histoire, d'être trop lisse, enfin pas aujourd'hui, mais avant, l'impression qu'avant l'année dernière ma vie ne faisait pas de vagues. A présent je me suis moi même transformée en vague.

Une jeune fille a des papillons dans la tête, cela me rappelle l'écume des jours, où une femme possède un nénuphar dans les poumons, où elle se meurt tandis que la maison s'assombrit tout comme le coeur de l'homme. Je me sens comme avec un truc dans la poitrine qui m'empècherai de bien respirer, une boule dans le ventre m'assaillant, me détruisant peu à peu. Je me sens opressée. Envie de vomir je crois, et de crier aussi.

Ce n'est pas la grande grande forme. Je suis perplexe devant cette journée. Journée perdue, journée morte. Inutile et dérisoire.

Ce qui me rend mal, c'est qu'à la seule penser de revoir Blondinet dans une dizaine de jours, je me suis mise à rêver de lui. Si ce n'avait été qu'un fantasme porquoi pas, mais il y avait l'autre aussi. Ilsétaient avec des amis dans le bus et moi j'arrive. Zhou approche et je l'embrasse et je vois blondinet derrière lui, beau comme un coeur, et je n'ai qu'une envie c'est lui sauter dessus. Mais non, je demeure stoïque. Je sais que c'est ce qui se passera.

Mais il y a un sentiment en moi. Ce blond, ce n'est pas un beau mec parmi tant d'autres. Je le veux c'est différent. Lui et pas un autre. Sans le connaître, sans l'aimer ni rien, il y a cette certitude. Il doit être à moi au moins une seconde.

Quelle trainée.

Ecrit par parasitemort, le Vendredi 27 Janvier 2006, 20:47 dans la rubrique "Pensées d'aujourd'hui".

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