Pas facile de vivre libre

Titre minable, mais étant donné que mon état est identique à cette phrase, je ne peux espérer mieux aujourd'hui.

J'ai dormi 6 heures et demi vendredi soir, corretc, j'ai mobilisé tous mes neurones samedi, j'ai mangé le midi mais pas le soir, hormis une part de galette, samedi soir, j'ai dormi deux heures, je n'ai mangé ni le matin ni le midi, hormis encore une fois une part de galette. Et un croissant aussi. Et j'a encore mobilisé mes neurones. Je suis...

Devinez.

En pleine forme.

Haha...

On y croit. En rentrant chez moi, je me suis plongée dans mon bain, jusqu'au cou, avec plein de sels qui sentent bons et qui colorent l'eau en rose, plus du truc qui fait mousser. Et l'eau brûlante bien sûr, avec un gant froid sur le front.

Sinon, journée intéressante d'un point de vue psychologique. J'ai rencontré des gens intéressants, j'ai parlé avec eux, j'ai beaucoup ri, je me suis énormement divertie... Mais je n'étaid pas heureuse. Ce matin il y avait un truc en moi qui bloquait. Le syndrome du dimanche matin ? Enfin... Pour le loup c'était aussi la déprime, il a d'ailleurs tout perdu, je me sens solidaire de lui parfois, surtout quand il vient vers moi pour me parler de ses problèmes. J'aime bien l'écouter. Je ne peux pas l'aider mais ce n'est pas ce qu'il attend de moi. Une oreille attentive seulement. Et puis le dimanche, je ne peux rien avaler, ça me rend malade, des nausées rien qu'à voir de la nourriture.

Puis la fatigue aussi, la fatigue surtout et repenser à cette nuit. Pfff, rien à dire, sauf que... Rahh, j'aurai pas dû ramener Eiffel dans mon lit. Ils sont trop importants par rapport à lui, quand je les entendais, il n'existait plus, je murmurais les paroles sans qu'il puisse m'arracher une préponse.

"J'ai poussé trop vite, j'ai bien appris ma leçon, vous voyez ? comme ça vient vite d'être un con..."

Là j'ai eu envie de pleurer, alors je me suis enfermée et il a pas compris après ce fut la prise de tête sur "j'aime pas me sentir impuissant, quand tu es comme ça"... Merde. Vas au diable. Je veux être seule. Je t'en prie. Casse toi.

Et l'histoire se finit sur un "je t'aime" de sa part, là j'ai appliqué les préceptes magistraux de demoiselle. Grand silence. Puis j'enchaîne sur "Le tournoi demain, il commence à quelle heure ?" Totalement grillé, mais il n'a rien répliqué la dessus, il a compris que sinon ça allait mal se finir.

Qui sait ?

Ecrit par parasitemort, le Dimanche 22 Janvier 2006, 20:20 dans la rubrique "Pensées d'aujourd'hui".

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