Cause toujours tu m'intéresses.
A tous ceux qui croient me toucher,
A ceux qui pensent un jour me comprendre,
Aux connards qui m'agressent,
Je ne suis pas une sainte, ni une traînée non plus.
A tous les idiots,
A tous les menteurs,
Aux tristes sirs et aux faux jetons,
Arrêtez de m'emmerder avec vos faux semblant.
Arrêtez de hurler dans mes oreilles la jolie mélodie de vos tourments.
J'en ai rien à foutre.
Vos complexes gardez les, moi je veux bien écouter parfois, même si je dis souvent le contraire et le proclame,
Mais par pitié n'attendez rien de moi,
L'aide viendra ou viendra pas,
Ca dépend pas de moi,
Enfin si, mais parfois la misère est plaisante à voir, on se sent moins misérable.
Alors j'aide pas et je contemple,
Le fascinant spectacle de nos vies en dérive.
Je suis peut être une trainée c'est vrai,
Mais je m'assume,
La bile du monde ne me touche pas,
Pas parce que je suis au dessus,
Juste un parapluie volé à ma conscience que je brandis à bout de bras.
Je suis futile, et j'adore ça,
J'ai du mal à voir la vraie misère en face,
Pas celle de la fille à côté qui pleure son amoureux parti,
Celle de l'homme et son regard triste, qui fait pleurer oblige à penser,
Mais ces pensées là deviennent faciles,
Facile de songer au mendiant pour se déculpabiliser, lui refiler une pièce et s'en aller.
Ca change quoi à la précarité ?
Rien on a rien fait, on a laissé l'enfant crever et pourrir le cadavre de la femme égorgée,
Une odeur terrible s'immisce partout, c'est la mort qui demande ses comptes.
Je lui tourne le dos et m'en vais,
Je changerai pas le monde,
Enfin si mais comme je le pourrai, j'irai aider un pays cher à mon coeur,
Pas cette France désuette qui boîte et s'enfonce,
J'aime pas les faibles,
Je suis incapable de pitié,
Une vraie trainée je vous dis,
Vas y jetez moi la pierre,
J'attends que ça, pour pouvoir vous rire au nez en chantant.
La jeunesse de nos jours,
Essaye juste d'oublier les alentours,
Une bulle fermée, étanche,
Un abri, je t'en prie reste avec moi,
Ne pars pas tout de suite,
Dehors il fait froid,
Moi j'aime ta chaleur, faute d'aimer ton coeur,
J'aime ton corps, ton air quand tu souris sans sourire,
Il existe pourtant l'unique, la belle,
Celle qui possède tout,
A qui j'offrirai mon âme,
Mais ça change quoi ?
C'est égoïste, c'est facile,
Un truc de petite conne non ?
Ca tombe bien j'en suis une,
Une pouffiase, une salope, une pute,
Comme disait l'homme du B.
Et alors ?
Je me voile pas la face,
Je me prend pas pour quelqu'un de juste,
J'essaye pas de mentir,
Enfin si mais c'est un jeu,
Le jeu hypocrite de la comédie humaine,
Pas le choix pour vivre sans mourir,
Pour ne pas faire que survivre,
Je baiserai le monde entier,
Et le monde entier me baisera,
Ce sera bien,
On s'ennuiera pas,
Toute la nuit, le jour aussi,
En repensant à ce morceau de metro dans les poumons,
A cette fille,
A ces crétins,
A cette vie sordide que j'aime tant.
"On ne tombera jamais, aussi bas comme le monde."
Ecrit par parasitemort, le Dimanche 8 Janvier 2006, 17:13 dans la rubrique "Pensées d'aujourd'hui".
Commentaires
LucileCrocodile
09-01-06 à 18:37
c'est beau c'est beau ! T__T je suis émue, c'est tellement jouissif de voir que toi t'es capable de dire vraiment ce que tu penses ! Pour moi, notre vie c'est vraiment marcher au bord du gouffre en faisant des sauts perieux histoire de corser l'affaire...moi aussi j'aime ça. Et moi non plus, je n'en ai rien a foutre de faire tomber les autres. Et toute façon c'est pas moi qui les pousse, ils sont assez grands pour s'effondrer tous seuls.
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Re:
parasitemort
09-01-06 à 18:44
^^ tu les aides pas un peu parfois pour qu'ils vacillent ? Juste assez pour les retenir au dernier moment, quand ils désespèrent de s'en sortir seuls.
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Re: Re:
LucileCrocodile
09-01-06 à 20:02
^^ tu dis ça comme ça ou t'as des exemples dans la tete ? hihihi ^__^ je ne sais pas, chez moi le meurtre n'est jamais prémédité ( contrairement à certain ^_^ )
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Re: Re: Re:
parasitemort
09-01-06 à 20:13
c'est qui certains ?
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