C'était comme.... une illusion au goût sucré et amer.

...

Je ne sais pas par où commencer. Elle est géniale la chanson que j'écoute. Et celle d'hier aussi. La petite mélodie satyrique qui résonnait dans mon esprit. Je suis allée là bas. Et... J'ai entendu ce que je voulais entendre, j'ai eu ce que je voulais avoir, juste être rassurée, juste être heureuse.

Juste se poser une dernière question, un dernier doute, se dire que c'est le moment où jamais de tout lacher que après ce sera trop dur pour lui, que si je m'en vais il souffrira bien plus qu'il ne le devrait. Je peux encore partir en minimisant les dégats en ayant seulement apposé ma marque sur son coeur, je n'en demandais pas plus. Mais... J'ai peur d'avoir des remords, je lui ai raconté ma vie depuis 8 mois, j'ai omis deux épisodes, deux trucs qui lui auraient fait mal. Et j'ai eu raison. C'était étrange. Il a dit ce que je ne pensais pas qu'il dirait, il m'a prouvé que je le tenais. Son coeur dans le creux de ma main. C'est illusoire mais c'est amusant. Quand il a parlé, je n'ai pas été émue, juste satisfaite, heureuse de savoir que je pouvais lui offrir à n'importe quel moment le mal qu'il m'a fait. Lui rendre avec un sourire un peu douçâtre, un peu mauvais et moqueur. Juste assez pour qu'il ne se remette pas. Jusqu'à la prochaine.

Mais je le tiens et ma conscience (ce qu'il en reste) se débat pour prendre la parole, pour me hurler de tomber amoureuse de ne jamais le blesser car ça le détruirait. Elle a raison cette pauvre rabat-joie, elle sait bien, elle était là aussi. C'était jouissif, amusante soirée où il se prenait la tête pour deux, où je le rassurait tranquille sans jamais le consoler tout à fait, laissant planer comme une incertitude. Douce folie que celle qui nous ronge. Mais... Je ne comprend pas pourquoi mon coeur reste froid à tous ces mots, toutes ces belles paroles qu'il m'a dites hier. Elles en auraient fait rougir plus d'une je crois. Pourtant, non, je n'arrive pas à le voir autrement que comme une distraction, mon plaisir du samedi. Très intéressante vison des choses qui s'oppose à la sienne.

Et on ose dire que les filles sont des chieuses qui s'accrochent trop aux mecs et les soûlent avec leurs histoires.... J'aurai cru le contraire.

Ecrit par parasitemort, le Dimanche 18 Décembre 2005, 13:42 dans la rubrique "Pensées d'aujourd'hui".

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