Trois jours.
--> 15/12/05
Nous sommes déjà jeudi. Et cela fait trois jours....
Enfin. Je suis heureuse et démoralisée. Plus heureuse que démoralisée. J'ai éteint mon portable moins de 24 heures, parce que je ne voulais plus recevoir ses messages, en le rallumant, je découvre : un appel en absence, deux textos. Et sur mon ordinateur tout à l'heure un mail pour me dire qu'il arrive pas à me joindre et qu'il s'inquiète.
Minable, minable. I've the power.
Hormis cela... J'étais déprimée, mais ma mère m'a apportée la lumière, il est donc possible que j'aille mieux, j'en ressens d'ailleurs les effets psychologiques immédiats. Allez ! J'y crois, mon samedi sera parfait. Même si pour le moment deux facteurs très importants semblent s'y opposer mais l'un comme l'autre devraient être réduits d'ici là. Espérons.
Noël approche. On m'a demandé ce que je voulais j'ai répondu que je savais pas, puis j'ai sorti une ou deux banalités qui me plairaient bien. Mais dans ce monde de consommation j'ai l'impression de n'avoir besoin de rien. Juste des émotions et du ressenti, du vivant, des trucs que les objets peuvent pas m'apporter. Quoique... Dans un sens certaines choses esthétiques peuvent améliorer un extérieur un peu pauvre et permettre la rencontre de nouvelles personnes, leur affection et peut être donc du mouvement humain. Cependant ce que nous procurent ces déguisements, ces "caches misère" sont-ils véritables ou seulement des illusions ? Est-ce palpable, réel, cela va-t-il durer ? Au moindre coup de vent, les rêves ne vont-ils pas s'envoler ? Je ne sais. Je sais peu de chose finalement.
Mercredi on devait réciter un poème. Je suis pas passée, mais j'avais appris. Avec Demoiselle on s'était dit que c'était pas très beau à certains endroits, notamment
"Je la vis, sans la voir, je l'ouïs sans paroles
Je la suis, je la tiens, son image s'envole."
Le second vers est mauvais je pense que :
"Je la suis, je la tiens, je l'embrasse et la viole"
est beaucoup mieux. Je suis navrée mais après cette rime en "ole" la seule qui me vienne à l'esprit est la réponse avec "viole", c'est peut être une résultante de mon esprit pervers. Mais mon esprit ne l'est pas. Je suis peu attachée finalement à... comment dire. Le charnel. C'est ridiclue mais bon, je ne pourrai pas le voir samedi, je... Enfin si il me manqurait un peu, mais je n'irai pas dormir chez lui... ça m'elmbèterai toujours mais juste pour le fait qu'on ne dialogurai pas, mais pour le reste. Bof. Je ne le ressens pas comme un besoin, mais comme un plus qui peut améliorer une soirée. Très dur à expliquer.
Mais... voilà.
Ecrit par parasitemort, le Jeudi 15 Décembre 2005, 18:59 dans la rubrique "Pensées d'aujourd'hui".
Commentaires
LucileCrocodile
15-12-05 à 19:15
c'est a cause de sa jambe ou a cause de ton email ?! Hahaha ça m'aurait fait rire que tu récite ton poeme et que tu fasses un vieux lapsus huhuhu ^^
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Re:
parasitemort
15-12-05 à 20:22
Sa jambe va mieux... et lui... il psychose à cause de l'email donc je suis hareclée...
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alberto
16-12-05 à 23:27
En général, les poètes (les vrais) qui écrivent leurs poèmes ont une inspiration telle que lorsque leur poème est terminé, il leur est impossible de changer un seul mot.
Ton allusion de changements de vers est amusante, elle est révélatrice de ta curiosité puissante dans le plus intime.
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Re:
parasitemort
17-12-05 à 08:26
Oui, mais c'est car je ne suis pas le poète, il a écrit ce que sion coeur lui dictait, moi ce que le mien me crie... Nous avons un coeur différent.
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Re: Re:
alberto
17-12-05 à 19:56
Allez, tu le fais ce poème, le tien, avec tes mots, avec ce que le coeur va te crier...
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Re: Re: Re:
parasitemort
18-12-05 à 12:24
I don't think so.
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Re: Re: Re: Re:
alberto
18-12-05 à 13:44
Alors on ne saura jamais ce que tu penses !
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