R.A.S Raleuse Acclamée Stupide.

Je me lève, je me demande si je vais l'appeler. Mais non, je fais pas. J'appelle pas. J'en avais envie hier aussi, mais ça me soule, peur de rien avoir à dire, et aussi terrifiée à l'idée que ça pourrait l'emmerder, que je dérange peut être.

On vient pas à bout de ses traumatismes comme ça, ça demande un peu de patience Comme ce serait cool qu'il en crève de sa cheville foulée, j'irai à son enterrement avec ma robe noir, et un châle piqué à maman, des chaussures empruntées à Demoiselle, des larmes dérobées au chagrin pour faire genre.... Mais on meurt rarement d'une foulure. Dommage.

Avant de commencer cette parodie d'article j'ai cherché mon papillon, et je l'ai punaisé sur la devanture des mes écrits pouilleux. Ah, ça me rappelle ce vieux pull d'autrefois, une amie me traîtait de pouilleuse quand je le mettais, il était deux fois trop grand mais je l'aimais bien. Et puis, bah maintenant je le met plus trop parce que... parce que je ne sais pas. Ah si, je sais, c'est pour que les autres ne voit pas. Je dois rester neutre au possible, offrir une image douce et rassurante, pour mieux les tromper.

Si seulement j'avais un peu plus de 16 ans, 18 par exemple... Non j'aimerai pas, je devrai aller à cette putain de journée d'appel, je serai citoyenne de France et... J'aimerai pas. Je préfère être une petite conne très adolescente et très conne. Je ne sais plus où je vais.

Et cette grève qui m'emmerde. Je maudis tous les grèvistes de cette semaine plus particulièrement ceux de samedi prochain, dans mon grand égoïsme j'en ai rien à foutre de leur revendications de merde, je les emmerde et les maudis du plus profond de ce qui me sert de putain de coeur. Si mon week end est démoli à cause d'eux le prochain controleur (rien à foutre que ça soit pas sa faute) ou chauffeur (même s'il a pas fait grève) que je vois je le linche et je le défonce.

Ca fait du bien, vous imaginez pas comme ça fait du bien de dire ça.

Ecrit par parasitemort, le Vendredi 9 Décembre 2005, 10:23 dans la rubrique "Pensées d'aujourd'hui".

Repondre a cet article