A peine le temps

A peine le temps de passer.

Juste pour dire que je me suis "crampé" le jumeau gauche (ou droit je sais plus, les deux me font mal) et que je n'ai pas pu crier tellement la douleur me cuisait.

Je pense donc je suis fuis. Moui, mieux comme ça non ? Je ne cours pas beaucoup mais j'ai l'art d'esquiver les mauvaises conversations. Surtout avec lui car je n'aime pas la polémique et car il ne doit pas tout savoir. Alors que Demoiselle a le droit. M'enfin.

Je me sauve de sujets que j'amène moi même sans réfléchir, juste par provocation. Et j'y arrive. Bon mais je laisse le doute aussi car ce crétin ne peut s'empécher de douter. Nous sommes mercredi tout va bien et je n'ai rien à dire.

Pas de malaise, pas de honte, pas de tristesse. Ca en devient déprimant. Peut être qu'on tombe effectivement amoureux de ses ennuis ? Je ne sais si c'est possible. Comme si le malheur était une drogue, une sorte de morphine qui nous focalise sur des conneries pour nous faire oublier l'important... Quand je crie sur lui, je ne pense pas à dans 50 ans quand je ne serai plus jeune, que je ne ferai sûrement plus rien, un vieux crouton. Ou même seulement dans 10 ans... Et je me sens obligée de me demander ce que je fous là. Je me pose un problème plus grand que le précédent plus général, mais il occulte le suivent, plus grave encore, plus solennel... Quand pourrais je voir, l'obstacle suprème, celui qui fait que quoique nous fassions, il y a toujours trop de questions dans nos esprits ?

Et je divague. Navrée.

Ecrit par parasitemort, le Mercredi 7 Décembre 2005, 22:03 dans la rubrique "Pensées d'aujourd'hui".

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