Too sorry, too sad. et si inutile.

Je sais pas si j'aime bien ce papillon ou non... Je sais pas non plus pourquoi je me suis brusquement mise à battre des ailes mettre un papillon au début de chacun des mes putains d'articles.

Je suis d'humeur mauvaise... Je sens que... Hum. Censure immédiate car çela ne peut se dire. Comme quoi, je ferai mieux de me casser une jambe parfois, aucun rapport avec mon malaise de la soirée. Mais c'est vraiment étrange. Les raisons sont différentes, car finalement nous sommes déphasées, j'ai de plus en plus de mal à comprendre, à la comprendre, à me rendre compte de sa réalité. Car on est jamais pareil malgré nos similitudes apparentes, le même masque mais pas le même fond. Ce fond qui me manque je dois l'avouer car je suis plus creuse qu'une jarre vide.

J'ai envie de revenir dans ses bras à lui alors qu'on est que mardi, c'est sur son épaule que je veux pleurer de manière pathétique. Car avec elle tout devient bizarre, confu, embrouillé. Parce que je l'aime plus que les autres et que je ne veux pas prendre le risque d'un faux pas. Alors j'attend. Je ne peux être de mauvaise humeur avec elle et le fait même d'y penser me met hors de moi. Alors je suis détestable. Mais pourquoi ce sentiment maintenant ? Moi je sais. Parce que tous ces gens nouveaux qui arrivent tellement intéressants. Et moi trop conne.

On va me dire que si elle se barre ce sera parce qu'elle ne me vaut pas... Facile à énoncer ça, tu crois vraiment que ça m'empècheras de chialer ? Que mon coeur ira mieux en me disant "Celle qui est partie ne m'arrive pas à la cheville, c'est une pure conasse." Ca change quoi crétin ? Faut-il être con pour croire ça...

Oui je t'insulte. Et je me hais par la même occasion. Parce que c'est contre toutes les misérables règles de politesse qu'on a tenté de m'enseigner autrefois. Alors, je suis navrée. Est-ce que... Est-ce que tout cela en vaut la peine. Je fermente tout comme les pommes dans leur bocal sans air. Je pourris sur ses pensées stupides qui blessent. Et...

J'aime bien l'hiver.

J'aime bien Noël.

Et j'aimerai bien t'aimer.

Je t'embrasse même si tu n'aimes pas ça. Enfin je crois que tu aimes trop ça et moi pas assez et que c'est peut être pour cela que mes baisers perdent de leur valeur auprès de toi.

Bises. A bientôt.

Ecrit par parasitemort, le Mardi 6 Décembre 2005, 20:59 dans la rubrique "Pensées d'aujourd'hui".

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