Est-il au bord de sa fenêtre en train de penser à moi ?
Image flatteuse, n'est-ce pas ? Et tellement facile aussi. Repenser à cette soirée, ça fait mal. Car je suis maintenant sûre de vouloir son retour, ne serait-ce que pour clarifier la situation. Parce que j'ai peur de tomber amoureuse faute de ne pas le voir et de le déifier. Et puis, il y a Blondinet à qui je songe encore. Je ne crois pas pouvoir me sortir de ce bourbier. Car je ne sais pas.
Il était là il y a trois jours, et aujourd'hui il hante mon esprit, me rappelle à son souvenir alors que j'étais heureuse de le voir partir pour deux semaines. Je désire son retour malgré mes hésitations. Je me sens si stupide penser à lui alors que mercredi encore il n'était rien. Ou si peu.
Et ses questions qui me hantent, comme dans la chancson de Cali :
"Est-ce-que ça va marcher pour nous si on croise les doigts?" "Pourrais-je te faire oublier la conne d'avant moi ?" "Suis-je bien fait(e) pour toi ?" "Dans deux mille matins est-ce que ma tête te reviendra ?" "Suis aussi bien foutu(e) que me laisse dire tes doigts, quand ils viennent en explorateurs me chercher sous les draps ?"
Futilités communes comme le dit ma chère L.
Ecrit par parasitemort, le Dimanche 23 Octobre 2005, 21:38 dans la rubrique "Pensées d'aujourd'hui".