J'ai relu mon passé

- Tu te souviens du 14 juillet ?

- Oue, c'était cool.

- On s'était disputés le lendemain, tu te souviens ?

- Oue, et toi tu te souviens ?

- Vaguement.

- Pourquoi on s'était frités ?

- Je ne sais pas. Pour des conneries je suppose.

- Oue.

Il est possible que ce dialogue illustre bien ces derniers mois. Des conneries, des combats contre les autres, mais aussi contre moi même, la recherche de quelqu'un de meilleur au fond de mon coeur. Mais je suis comme je suis. Dans mon contrôle d'anglais il y avait un texte et il fallait dire si on pensait que la photographie par surprise pouvait être considérée comme une sorte de viol "a kind of rape". Moi j'ai dit oui, car on voit les gens sans leur voile habituel, ils ne peuvent ni se cacher ni s'enfuir. Ni museler ce qui crit au fond d'eux.

Ces derniers mois ont été intenses. Ils sont passées si vite, avec précision et folie. Mais j'en garde un bon souvenir en fait. Même si la grande époque est révolue, que nous ne sommes plus trois amis innocents, je continue à me réjouir, à avancer .

Jeudi sera peut être un nouveau départ, une porte vers un autre univers, plus hostile sûrement mais aussi plus excitant. C'est cela que je choisis. Je me moque des risques, ce que je veux c'est entendre mon coeur battre à cent à l'heure, au mépris de le voir s'arrêter, lassé et épuisé.

Ecrit par parasitemort, le Samedi 15 Octobre 2005, 12:33 dans la rubrique "Pensées d'aujourd'hui".

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